Hell Town

Amis de la poésie, des nouvelles et de la vie, bienvenues

posté le 07-02-2009 à 15:44:52

The village of dreams (p.4)

   Depuis notre seconde rencontre, si l’on peut parler de rencontre, j’avais perdu goût à toute choses. Ce lycée, qui m’était plus un  foyer que ma propre demeure, avait perdu sa chaleur d’en temps. Et je délaissais mes amis, morne de toute relation, ce monde avait perdu le peu de couleurs qui lui restait. Seule lueur dans ces ténèbres, l’espoir d’être de nouveau à ses côté était devenu mon unique raison d’exister.Jusqu’au soir où, m'allongant éreinté de vivre, cela recommença ; sans le moindre effort, le sommeil vint me prendre telle la mort vient prendre un homme, son heure venue. 

  Je reconnus immédiatement cette sensation qui m'envahissait une nouvelle fois et qui, peu à peu, gagnait tout mon corps étourdi. C'était comme naître pour une seconde vie, ou plutôt, comme vivre enfin. Le parfum de ses cheveux, la douceur de sa peau, la profondeur de ses yeux sublimaient mes sens au comble de l'hérésie. Et bien que tout semblait rester même, rien n'était plus pareil.Un homme lui parler…  Elle était au lycée, parmis les rangées de casiers, sa sacoche à l’épaule. Dans un coin, se terrait l’étrange individu. Nos yeux ne pouvaient cesser de le fixer et bientôt, j'eus le souffle coupé. Le sang me montait à la tête, sans savoir pourquoi, grandissaient en nous ces émotions tellement humaines: le haine et la peur. Plus ses yeux se posaient sur ce sombre individu, plus une rage immodérée, presque incontrôlable, nous envahissait.Mais les dires de ce dernier nous retinrent de tout acte. Mon cœur battait à la chamade des pas de l’oppression, et spontanément, je commençais à sentir l'étau de la crainte se resserrer... Je ne pus distinguer leurs paroles, un voile opaque recouvrait ma raison, et d’ici peu je m’éveillé d’un cri immodéré. Le souffle haletant, le cœur au bord de la crise, tout était confus en mon esprit. Mais je compris la situation de par les frissons parcourant encore mon corps. Cet individu était dangereux, elle allait avoir besoin d'aide et je serais là.

 

   Le lendemain, toute mon attention était focalisée sur notre future "rencontre". Elle allait probablement ne laisser aucun crédit à mon histoire et peut-être me prendre pour un fou, sûrement me prendre pour un fou. Comment espérer faire adhérer quelqu’un à ce que l'on n'arrive déjà pas à croire soi-même. Mais je m'étais donner un objectif et je devais m'y tenir. Les heures passèrent… et je ressentais une telle inquiétude qu'elle n'eut pu résonner dans une seule âme. Chaque seconde passée à attendre me pourfendait d'un tiraillement séculaire. Et j'eus cru le répit venir à la vision de ses sublimes traits, mais ce ne fut qu'un soulèvement de douleur et de crainte grandissante : elle était là, en train de parler à cet homme. Devant ces casiers, ce petit être était devenu ce qui comptait le plus pour moi. Et bien que seulement quelques mètres nous séparaient, la peur de tout perdre, de la perdre par ma simple bêtise me tétanisait… Peu à peu, les images de la nuit précédente me revinrent et avec celles-ci tout cet effroi, glacial, paralysant mon être. Ce n'était que trop, je ne pouvais plus résister d'avantage, mais que devais-je faire ?

 


Commentaires

 

1. Adiyoulou  le 08-02-2009 à 17:53:38  (site)

Ahahah... que vas-t-il se passer ?! Langue

 
 
 
posté le 07-02-2009 à 15:45:27

The village of dreams (p.5 (fin))

   Je décidais de la saisir par le bras. Je l'entraînais avec moi dans une course effrénée, sans me retourner ; de peur de voir un visage me fixer silencieusement, sous le choc d'une telle aberration ; mais elle ne se débattait guère plus… Était-ce la délivrance de ce lourd poids compressant jadis ma poitrine qui l'empêchait de crier ? Mais quel importance avait-ce ? Puisque tout ça était fini… Je n'avais jamais autant couru et si vite de toute ma vie… Par quel miracle, avec quelle force…  bien que mes poumons crachaient un souffle irrégulier et bientôt inexistant, mon cœur et mon corps, eux, auraient encore pu supporter le monde. Sa main dans la mienne, j'aurais voulu courir comme ça pour toujours… bousculant tout obstacle, je nous frayer un chemin vers la délivrance. Le contact de sa peau donnait ardeur à chacun de mes pas, et jamais, au grand jamais, je n’avais senti une telle chose. Mais j'étais sous l'emprise de la fatigue aussi bien mentale que physique.


 

   Ici, nous nous cacherons ici. Dans un couloir peu fréquenté du bahut, je décidais de nous arrêter. Le souffle cour, tout allait bien puisqu'elle était là, auprès de moi. En me relevant, face à cet être de lumière, naissait en moi l'honneur des rois, l'estime de ceux qui se battent pour celles qu'ils… Elle me gifla de plein fouet ; je sens encore la caresse violente sur mon visage… Bien que la vraie plaie ne fut pas en elle-même d'être frappé, mais d'être cause de ses larmes. Alors, éclatant en un flot de sanglots, d'une voix fébrile et presque inaudible, elle me dit:

« - Pourquoi… pour quoi tu fais ça? Mais pourquoi tout ça… »

Ces chétifs poings me martelaient le torse. Et j’essayais de me justifier, peine perdue.

« - Attend, je vais t’expliquer… ne pleure plus s’il te plaît. Tu ne sais pas…

   - Je ne sais pas! Mais quel égoïste tu fais! Tu crois que tout n’a était dur que pour toi ?! Que tu était seul à savoir… ».          



   Je n’oublierais jamais cette sensation abyssale, ce sentiment d’incompréhension et l’incohérence qui s’échappait de ces mots. Bien que cela ne dura qu’un cour moment, cela me paru être une éternité. Elle, qui sanglotait, moi, qui la serrait fort dans mes bras… la vacillant en arrière… Ce premier baiser, dans un soupir qui suspendait le temps… Une lame… et puis plus rien. 

 

 

   L’homme qui lui avait causé tant de peine s’enfuyait, une arme tachée de sang en main… Ma vue commençait à se troubler, mon corps se glacait. Les doigts ébranlés au contact de mes côtes, je sentis la plaie béante d’où affluait le liquide… je vacillais dans les ténèbres... Les cris d’une fille retentissaient…

  Mais c’était trop tard, tout cela n’avait plus vraiment d’importance, j’étais loin maintenant… Juste elle, comptait.

 

 

   J’ai souvent fait ce rêve, dernier vestige d’une enfance passée. Restes ancrés en moi comme si ma vie en dépendait. Bien longtemps endormi dans les songes de mes pensées. Car je n’avais pas compris jusqu’alors que ma vie c’était elle.  

 

 

FIN

 

 


( PS : Ceci est ma première nouvelle publier sur se blog et je dois l’avouer, à la hâte. Se petit message resteras le temps que je puisse affiné ce texte à ma guise. Merci de votre visite ;) )

 


Commentaires

 

1. Adiyoulou  le 08-02-2009 à 17:59:03  (site)

Oh mon dieu !
Mais c'est trooooop biiiieeeen !!! *___*
Comment j'aimerais écrire comme toi =/
Enfin bref !
C'est vraiment génial !
Une nouvelle écrite a la hate ?
Bah pour moi elle n'a pas besoin d'etre changée !
Et un conseil, les premiers mots, les premiers écrits sont toujours les meilleurs !
Alors ne changes rien.
Bisous <3

2. lollypop  le 09-02-2009 à 21:19:33

S'il te plait ne change rien à cette histoire ce serait une erreur alors laisse cette histoire comme elle est c'est magnifique...
Tu as le talent, exploite le pour continuer les belles histoires...

édité le 09-02-2009 à 22:19:49

3. lili du 26  le 11-02-2009 à 17:20:03

Ta nouvelle est absolument génial!!!!! surtout ne change rien vraiment c'est trés bien je me demande ou tu as trouvé une telle inspiration, je te le répéte surtout ne change rien !!!!!!!!!!!!!!!! c'est Manon qui m'a conseillée de la lire et ba je regréte pas^^
j'espere que tu vas en écrir d'autre.
slt.

 
 
 
posté le 16-02-2009 à 15:36:15

Pensés

Dépendance

 

Les ombres dansent sur les corps décharnés de tes rêves. Ils t’enlacent, t’agrippent et t’emprisonnent aux chaînes du désespoir. Bientôt ton âme s’y abandonnera, pour ne jamais s’en défaire. Bienvenue chez nous, tu es déjà mort.

 

16/03/09

  

Hérésie

 

Plongez vos crocs en la chair fraîche, le sang pulse sous votre langue. L’excitation monte sous la pression de vos canines, enivrant le parfum des âmes perdues. Le sang perle sur vos lèvres, la douleur n’est que pur plaisir. Voici l’hérésie suprême de la luxure, voici l’instant où le cœur rompt le rythme de la danse.   

 

16/03/09

  

Déchéance

 

Ouie, Vue, Odora, Toucher, Goût… rien n’a lieu ici, car rien n’existe vraiment ici. Tout n’est que sentiments abyssales, tornades obscures nous entraînant dans les profondeurs des méandres de l’être. Une rage folle, rancœur de la douleur crachant les jets noirs sang du mépris, vous souffle l’unique vérité qui puisse résonnée où la raison n’est plus. La souffrance, seule, vous maintiendra debout dans l’extase d’une occulte vengeance. La hargne vous ronge, convulsant votre personne dans les supplices du délecte, brûlant votre âme dans ces ténèbres où vous avez perdu l’espoir de renaître. Si un jour, ou plutôt une nuit, une main tendue vers vous serrait lancée, ne la saisissez point, vous ne feriez que l’entraîner dans les limbes…

 

16/03/09

  

The Little Things Give You Away
 

Tu déposes ton regard sur elle et le détourne avant qu’elle ne s’en aperçoive. Car tu sais que s’ils se croisent, si tes yeux plongent dans la profondeur de son être, alors ils y seront prisonniers des délices d’un cœur battant à tout rompre. Prisonniers de ces pupilles à travers lesquelles tu vois le mieux, et où la raison devient un sentiment emporté et inexplicable.

Tu ne sais contrôler tes mains fébriles quand elle est si proche de toi, et c’est tout ton corps qui trépigne des suaves essences de son parfum. Embaumé de ces charmes, comme s’éveille au monde un nouveau né, tu prends conscience de ce qui fait la beauté. Tu prends conscience que tout ce qui est et à été, alors tu comprends. Tu comprends ce sentiment nouveau et pourtant si ancien, ce frisson qui prend contrôle de toi quand tes pensées se heurtes à elle, cette émotion qui résume à elle seule toute l’existence. Oui, car ton cœur ta vendu : Tu l’aimes.

 

17/03/09

 

 

Maux de Tête

 

            Perpétuel bourdonnement en l’espace clos des pensées, se bousculant en une cohue dont le brouhaha étouffe jusqu’à la moindre parcelle d’air, et, où la plénitude d’un son infini se brise sous le fracas des pulsions sanguines. Se révulse, alors, la pression sous le joug d’une chaleur rebutante et écloses bientôt les lames pourfendant l’esprit. Un tiraillement se fait sentir, violentes morsures d’un étau ne se relâchant que pour mieux reprendre emprise, mais que faire ? C’est ici même qu’est la plus grande souffrance physique de l’esprit.

 

                                                                                                                      20/03/09

 

 

 Simplement pour paratgé se qui me trote en tête même si s'en n'en vaut pas la peinne ^^

 


Commentaires

 

1. 666dante666  le 19-08-2009 à 22:19:37

Bien vue Sourire

2. koubai  le 20-02-2011 à 11:30:16  (site)

hey coucou !! Clin doeil

 
 
 
 

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